Vélorution ! Nous réclamons la rue pour les cyclistes et autres non-motorisé·e·s (et les trottoirs pour les piéton·ne·s). Éteignez vos moteurs ! Respirez le bonheur !
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(Paris, samedi 1er juillet 2020)
Vélorution quitte la campagne «La Rue est à Nous» suite à la décision de ses initiateurs de payer de la publicité
Vélorution s’est associée avec d’autres organisations dès ses débuts à la campagne Alternatiba «La Rue est à Nous» visant à réduire de moitié la place des voitures et deux roues motorisés à Paris. Cet objectif est pour nous un premier pas vers une ville humaine, débarrassée des moteurs.
Récemment, la décision a été prise par Alternatiba Paris de recourir à de la publicité payante sur Facebook financée par Transport & Environnement, dans le but d’augmenter le nombre des signataires d’une pétition liée à la campagne.
Même si Vélorution utilise les réseaux sociaux, elle ne se reconnaît pas dans certaines pratiques «managériales» des initiateurs de la campagne systématisant l’utilisation des outils Google ou Facebook, avec des prises de décisions très verticales et une mentalité où l’efficacité (ou la paresse) prime sur les valeurs. Or, la publicité envahit nos vies comme la pollution envahit nos bronches ; les GAFAM tuent nos libertés comme le bitume tue la vie ; le modèle de l’entreprise capitaliste asphyxie nos organisations politiques comme l’huile de moteur asphyxie les cours d’eau.
Le recours à la publicité, Facebook ou autre, dépasse une ligne rouge pour Vélorution : les moyens d’une campagne écolo ne sont pas anodins, on ne peut pas jouer à ce point le jeu de la civilisation industrielle de croissance que nous combattons et qui nous détruit par ailleurs. Malgré les alertes en ce sens, Alternatiba Paris a fait le choix d’utiliser le système publicitaire commercial des réseaux sociaux pour faire la promotion de sa campagne «La Rue est à Nous». Vélorution Paris Île-De-France n’a donc pas souhaité maintenir son soutien à cette campagne.