Vélorution ! Nous réclamons la rue pour les cyclistes et autres non-motorisé·e·s (et les trottoirs pour les piéton·ne·s). Éteignez vos moteurs ! Respirez le bonheur !
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Pour Vélorution, l’important est aussi ce qui n’a pas été dit ou pas assez dit.
Nous demandons :
(comme celui-là, mais mieux encore)
Ce poste doit être rattaché directement au cabinet du ou de la Maire et avec un rôle politique transversal. Celui que la Ville appelle aujourd’hui «Monsieur Vélo» appartient à la direction de la Voirie et des Déplacements, avec un rôle technique utile mais sans compétence politique ni influence possible sur les autres moyens de transport ou les aspects environnementaux, économiques ou liés à l’habitat.
Pour étendre l’expérience très positive de l’atelier Bastille mais avec des tailles plus gérables et une vraie vie de quartier (comme l’atelier Cyclofficine dans le 20e arrondissement). Ces ateliers permettraient l’entretien régulier et pour un coût modique de son vélo. Des ateliers permettent la création d’emplois d’Économie Sociale et Solidaire, augmenter recyclage et réemploi d’objets, sans entrer en compétition avec les vélocistes qui ont tout intérêt au développement du vélo (des exemples de partenariats ateliers/vélocistes existant déjà à Paris) et visent des activités différentes.
La pollution atmosphérique affecte tou·te·s les parisien·ne·s : espérance de vie diminuée de six mois et maladies respiratoires de plus en plus fréquentes et touchant des personnes de plus en plus jeunes. Les pics de pollution récents n’ont vu aucune mise en œuvre par la Préfecture de police des mesures pourtant prévues, et trop peu d’élu·e·s se sont mobilisé·e·s pour défendre la santé de leurs concitoyen·ne·s.
Il faut s’attaquer aux causes :
Ces États généraux devront réunir l’ensemble des acteurs et des actrices de la politique des transports, mais également les associations cyclistes et les organisations de lutte contre la pollution. Il s’agira de prendre le temps d’aborder tous les sujets et d’avoir toutes les discussions nécessaires pour arriver à un véritable plan d’action en faveur du vélo et contre la pollution dans la métropole.
À Paris, il est souvent difficile pour les usagers de faire part de leurs problèmes liés à la pratique du vélo dans la ville. Une fois rapportées, les doléances des cyclistes ne sont pas automatiquement prises en compte et aucun moyen n’est mis en place pour assurer un suivi transparent de celles-ci. Aujourd’hui, la concertation avec les associations cyclistes fonctionne mal : les "comités vélo" font avancer très lentement des points techniques complexes sur les aménagements. La préfecture de police qui y est représentée a plus de poids pour défendre la place de la voiture que les associations cyclistes pour défendre la place du vélo. Ces comités ne sont pas "stratégiques" ou politiques, y parler de lutte contre la pollution ou de code de la rue (avec respect de l’échelle de fragilité des usagers) est toujours considéré comme "hors-sujet" et n’est pas pris au sérieux.